Fiora-Geitz
Soutien C :
- Fiora : Ohé !
- Geitz : Oui ?
- Fiora : Nous sommes-nous déjà rencontrés ?
- Geitz: Vous et moi ? Pas à ma connaissance.
- Fiora : Il y a très longtemps, sur un bateau. Oui, vous étiez marchant à Bulgar, n'est-ce pas ?
- Geitz : Comment le savez-vous ?
-
Fiora : Ilia doit une fière chandelle à votre organisation ! Nous
avions connu une année maussade. Toutes les récoltes du pays avaitent
gelé. Votre peuple a traversé les océans glacés du nord pour nous
fournir des vivres. Sans vous, nous serions tous morts ! Je vous sais
gré !
- Geitz : Vous vous méprenez. Je ne suis pas celui que vous croyez... Je n'ai aucun lien avec cette organisation !
Soutien B :
- Fiora : Oh, un instant ! Geitz, je vous en prie !
-
Geitz : Encore vous. Si c'est encore pour des remerciements, veuillez
vous adresser à mon pè... à ce vieillard au coeur de pierre. Mais je
n'irai pas perdre mon temps avec ce monstre.
- Fiora : Vous détestez votre père, n'est-ce pas ? Pourquoi ? Il était si bon.
- Geitz : ... Connaissez-vous ce bateau qu'on appelle galère ?
- Fiora : Non.
-
Geitz : Les bateaux ordinaires avancent grâce à la force du vent. Vous
pouvez donc naviguer très vite quand les vents sont favorables, mais
face à des vents contraires, vous n'allez pas bien loin. Eh bien, une
galère est un bateau qui avance grâce à la force de ses rameurs. C'est
très pratique pour planifier les transits maritimes quelles que soient
la direction et la force du vent.
- Fiora : Et c'est...
- Geitz :
Oui, mon père utilisait tous les bénéficies pour engager plus de
rameurs. Ils étaient enfermés des jours durant dans la cale suffocante
du bateau, travaillant comme des bêtes. Quand ils mouraient
d'épuisement, mon père jetait leurs corps par-dessus bord.
- Fiora : ...
-
Geitz : Enfant, j'adorais les excursions en mer sur le bateau de mon
père. Je respectais celui que tous appelaient "maître". Mais un jour,
je suis descendu dans la cale du navire. J'ai vu ces hommes défigurés
par la fatigue qui ramaient, telles des âmes perdues en enfer. j'ai y
ai même vu des enfants de mon âge !
- Fiora : ...
- Geitz : Je me
suis senti responsable... Le bateau dans lequel je me trouvais était un
ogre qui dévorait les âmes des enfants. Cette pensée a failli me tuer...
- Fiora : ...
- Geitz : Depuis ce jour, j'ai cessé d'aimer mon père.
Soutien A :
- Fiora : Geitz ?
- Geitz : Oui ?
- Fiora : Que comptez-vous faire ensuite ? Allez-vous retourner dans l'organisation de marchands de Bulgar ?
-
Geitz : Jamais. J'étranglerais ces hommes si nous étions dans la même
pièce. Mon frère, Geese, est censé reprendre la direction de ce groupe.
Moi, je vais continuer mes activités de mercenaire.
- Fiora : Oui... C'est la meilleure solution. La vie de marchand n'est pas faite pour vous.
- Geitz : Bah ! Vous avez la langue bien pendue, madame !!
- Fiora : Je voulais dire que... Vous êtes un homme bon ! Vous avez trop de coeur pour être comme eux !
- Geitz : Taisez-vous, car vous vous ne comprenez rien à cette affaire.
- Fiora : Peut-être. Mais je vous comprends !
- Geitz : ...
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